lundi 2 juin 2008

Papy Jones et les extraterrestres...


Je ne sais pas ce qui m’a pris, l’autre soir, je suis allé au cinéma voir un film dont j’étais persuadé qu’il ne valait pas tripette. Un genre de curiosité morbide, peut-être...
“ Indiana Jones et le crâne de cristal ( en plastique )”
Tout un programme.
En fait, c’est un film sur la vieillesse, le temps qui passe, la médiocrité scénaristique ... Les soviétiques, ont remplacé les affreux allemands et ça fait beaucoup moins bien l’affaire. Les nazis, c’étaient des bons méchants, les russes, c’est des petits rigolos insipides.
Le scénariste, voulait sûrement faire un film à la Bergman, quelque chose sur le troisième age, c’est pas possible autrement de ne pas s’être dit que déjà, avec Harrisson Ford T, pour la grande aventure, on avait maintenant un sérieux problème de crédibilité. Il a fallu qu’il rajoute un très vieux professeur et le retour de l’amour de jeunesse devenu une insupportable mégère amérloque. Des petits vieux qui crapahutent avec bonne volonté dans la grande aventure, mais qu’on verrait plus à leur place autour d’une tasse de thé au coin du feu.
Pour faire bonne mesure, Indiana Jones a un fils, un jeune con insignifiant qui parodie maladroitement Marlon Brando dans “ l’équipée sauvage”, comme si ça allait faire remonter la moyenne de l’équipage sauvé .
Je vous passe les longues longues poursuites en bagnoles dans la jungle Amazonienne, ( si si, c’est possible ! ), tout ça pour en arriver sans surprises au pompon final à base d’extraterrestres, comme il se doit quand on ne sait pas quoi raconter.
Même avec grand père Harrison Ford , on pouvait faire un bon film, il fallait juste un scénario et un metteur en scène. Cette fois, Indiana Jones est bien mort, et de la pire façon dont on peut faire mourir un héros: d’un coup de vieux.
Si vous voulez un bon film avec des grands pères, revoyez plutôt “ les vieux de la vieille “ avec Jean Gabin, là, on voit que les vieux français sont plus forts que les vieux américains !
Je préfère finir comme Jean Gabin dans “ un singe en hiver “, que comme Harrison Ford dans “ le crâne de cristal ( en plastique ) “
Si les extraterrestres existent, par pitié, qu’ils viennent chercher Steven Spielberg !


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher capitaine arobase,
je trouve ta critique de papy Indy un chouïa sévère, mais ton coup de plume et ta verve font passer tes coups de gueule comme une lettre à la poste !

Anonyme a dit…

Mais non !!! c'est une métaphore shakespearienne... être ou ne pas être (avec le crane sur la main), d'ailleurs le titre originale est : Papy fait de la résistance 2 ! Par contre Spielburk aurait du mettre plus en avant Mulder et Scully...

Un bouffon...