vendredi 26 septembre 2008

Mr POPO

Everything is possibeul...

Je ne l’ai pas écouté, le président de tous les Français sauf moi, mais il paraît que ça y est, tout est possible, même le pire.
Après la droite “ bling bling”, voici la droite “ pouèt-pouèt” et son terrible cortège, ( je ne peux plus m’en passer, si je reste deux ou trois jour sans employer” sinistre cortège” dans une phrase, je suis en manque ! )
Comme si, adoptant une posture alarmiste et sonnant le tocsin, celui-ci faisait un bruit incongru de coussin péteur, notre little big man s’adresse solennel à la nation pour lui promettre de la sueur du sang et des larmes. voilà le programme !
Putain, plus de parachutes dorés !
C’est la révolution ! aux larmes citoyens !
C’est le moment de ressortir notre logo R.B ( prononcer Herbi ), à imprimer et diffuser largement !



mercredi 24 septembre 2008

À la manque...

Avec la rentrée, un peu de recul est parfois nécessaire. J’ai pris du recul.
En fait, j’étais sur le toit.
On ne va pas assez sur le toit des maisons, c’est bête, parce que c’est très bien situé.
Point de vue ensoleillement, ça vaut la plage et en plus, y a pas de sable.
Il n’y a pas non plus la mer, donc aucun risque de se faire piquer par une méduse ou dévorer par un squale et on a une vue magnifique sur les trucs autour. Et pas un blaireau pour venir étendre sa serviette de bains juste à côté de vous avec des mioches braillards une glacière et un parasol !
Chez moi, les trucs autour, c’est des vaches.
Les gens s’énervent pour un rien, mais si tu regardes bien les vaches, tu t’aperçois qu’elles ne se sentent pas vraiment concernées par les réformes du gouvernement Fillon. En réalité, même celles qui font semblant de s’intéresser, elles n’en ont carrément rien à foutre.
Sérieusement, on ne peut pas leur en vouloir, aux vaches. C’est déjà tellement compliqué pour elles de comprendre les méandres de la politique agricole commune, on ne va pas leur demander de suivre les circonvolutions des ministres d’ouvertures de fermetures et d’expulsions du gouvernement Fillon.
Au départ, j’étais sur le toit parce que je monte une cheminée, mais j’hésite à redescendre.
La rumeur d’un épouvantable crack boursier est parvenue jusqu’à mes tuiles. L’ effondrement de l’économie mondiale, il paraît que c’est de la faute de Bernard Tapie et de Jean-Louis Borloo, ( et un peu aussi de Raymond Domenech ! ).
Peut-être que c’est pas tout à fait ça, c’est de la rumeur de ruminant, ici les choses me parviennent de bouche à oreille de vaches et je n’ai pas la Ferrari de TF1 ou la trottinette de France 2 pour vérifier l’information parce que j’ai démonté l’antenne.
J’avais donc un peu la trouille de la fin du monde des marchés financiers, quand au petit déjeuner, Alain Mink est venu m’expliquer que tout allait bien mais à un poil près.
Je dois dire que j’ai peut-être pas tout saisi, parce que ça fait un moment que je n’écoute plus les paroles, je me laisse juste bercer par la mélodie.
Quel que soit le bourreur de mou qui m’interpelle quelque part, j’ai tendance à n’écouter que la musique, le rythme du phrasé, la tonalité de la voix de son maître.
La plupart du temps, c’est largement suffisant pour se faire une idée.
Bon, Alain Mink, ça a l’air d’être un type important, ( du moins lui en est persuadé ), qui est très rassurant sur ses certitudes et qui est carrément pote avec le mari de Carla Bruni.
Ah, ça pose son homme, pas vrai ?
Du coup, on l’imagine autour d’un barbecue en compagnie de Bigard, Christian Clavier et Enrico Macias, écoutant “ l’amoureuse” en grillant des saucisses, ça fait sérieux !
Alain Mink, c’était un des patrons du Monde, c’est pas de la gnognote, et bien à part qu’il est copain avec Sarkozy, j’ai rien compris à la mélodie du bonheur cataclysmique et libéral de sa chanson.

Je me suis mis un disque de Mink Deville et ça m’a foutu la pêche pour toute la journée, c’est vachement plus efficace musicalement.

mardi 9 septembre 2008

Champignons du monde...

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais les jeux olympiques, ça m’a rien fait du tout.
Vu de mon nombril, tout ce tintouin médiatique, toutes ces dépenses de dollars chinois, ça n’a servi à rien, même pas à me divertir.
J’ai lu quelque part que pendant l’Euro de foot, le soir du match Pays-Bas / Russie, il avait été consommé 200,000 litres de bière !
Pendant les épreuves de natation, j’ai bu un verre d’eau.
Quand les coureurs courraient, je m’essuyais les pieds sur le paillasson, pendant le saut à la perche, je me nettoyais l’oreille avec un coton-tige...Je m’en suis foutu, quoi !
Et pourtant, je m’intéresse aux records, pas plus tard que ce matin, ma fille a battu le record mondial d’expectative.
Sept minutes devant sa tartine de confiture !
À la maison, on est pas plus fiers que ça d’avoir une championne, on a pas de sponsors, pas de coach, on fait ça à l’ancienne, pour la beauté du geste.
Courir vite quand tu n’es pas poursuivi, c’est du gaspillage. Sauter plus haut, nager plus vite, c’est moi que chuis le plus fort, c’est moi que je travaille plus, c’est moi que je gagne plus, Nananère !
Belle mentalité.
Alors que ça serait plus sympathique de faire le tour du stade en discutant de choses et d’autres, prendre le temps d’apprécier l’architecture, sourire aux spectateurs...
Les athlètes, ils préfèrent cavaler en regardant leurs pieds, c’est intelligent.
Tout ça pour gagner des médailles.
Vous me direz, pendant ce temps là, ils ne pensent pas à se foutre sur la gueule, ( à part les boxeurs ! ), c’est déjà ça.
Heureusement, les Français, c’est pas les pires. Laure Manaudou par exemple, elle a bien profité de l’architecture de la piscine, il paraît. C’est bien, ça, c’est du bon esprit.
Nous en France, on a la culture de la défaite, on construit des équipes spécialement pour ça. De temps en temps, ça dérape, comme en 1998, on est jamais à l’abri d’un abruti qui n’a rien compris à l’esprit Français.

Je voulais parler des champignons du monde, mais comme je n’y connaît rien, j’ai préféré parler de l’esprit Français !

lundi 8 septembre 2008

La vérité est ailleurs...

C’est les américains qui ont fait sauter les deux tours, mais qui ne sont pas allés sur la lune, bien que Elvis Presley soit toujours vivant quelque part sur une île du Pacifique avec Hitler et des extraterrestres !
C’est pas des conneries, c’est un copain du président de la république des “ y a quéqu’un qui m’a dit”, qui l’a dit...
Jean-Marie Bigard, il s’appelle.
Je ne connaît pas bien, je croyais que c’était un vieux général qui avait sauté sur Diên Biên Phu, mais il paraît que c’est un autre humoriste.
Ça s’appelle la théorie du complot, c’est très à la mode.
Les copains du mari de Carla Bruni, c’est quelque chose ! Christian Clavier, Jean-Marie Bigard, Bernard Tapie...
Il ne connaît pas des gens normaux ?
Quand t’es potes du président, tu sais des choses, forcement. Jean-Marie Bigard, il doit être au courant de pleins de secrets d’états. En plus il a touché la main du pape !
Un mec qui fréquente Sarkozy et qui touche le pape, on peut lui faire confiance.
Si on a les humoristes qu’on mérite, on a dû être très vilains pour mériter Jean-Marie Bigard !
La théorie du complot, ça fout vraiment la trouille. À la base, ça part d’un bon sentiment : le doute.
Le doute, c’est bien, il ne faut pas croire n’importe quoi. Sauf qu’il faut une bonne dose de crédulité pour douter avec une telle certitude.
Vous me suivez ?
C’est plus facile d’adhérer à la théorie des complots si tu es déjà amateur des bonnes blagues du pape ou d’un autre type avec un chapeau ridicule.
Mais ne jetons pas la pierre à Jean-Marie, si ça se trouve, il a raison, il y a un complot.
Quand on voit jouer l’équipe de France de foot, on a bien l’impression que Raymond Domenech fait parti de la CIA et qu’il a lui même placé les charges explosives dans les tours éliminatoires de la coupe du monde 2010 !

dimanche 7 septembre 2008

Ornythographe

Un de mes correcteurs d'ornythographe me signale que dans l'aparté désopilant : ( il vaut mieux un Harat qui rit qu’une écurie qui pleure ), haras s'écrit R A S, donc, rien à signaler, c'est pour ça qu'on doit à mon avis pouvoir l'écrire R A T, comme harat-loukoum, ( pas la peine de m'écrire si j'ai aussi fait une erreur à loukoum ! )
En bonus du week-end, un Mr POPO apopocryphe de mon copain Serge Ernst !
( n’hésitez pas à m’en envoyer, j’adore ça !

samedi 6 septembre 2008

Oulala...

Vacances, ( les ), fait encore un peu de figuration dans les incontournables bilans de l’été, mais à mon avis, il va faire une pose en octobre pour revenir en force à la Toussaint.
Pourquoi Oulala, me direz vous ? C’est chaque année la même chose, une certaine stabilité sémantique rassurante, alors qu’ailleurs, loin, là-bas chez les barbares, on s’étripe sans ces notions subtiles de vacances, rentrées, bilans...
La marque de la civilisation, faut-il l’admettre, serait le concept de vacance?
Qu’elle horreur !
Voilà pourquoi Oulala !
Pas grand chose nous différencie des sauvages, à part ces grandes et dérisoires migrations estivales ( Philippe ), et leur terrible cortège, ( Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique et les combats d'Alsace ).
Eh oui, en général, quand les populations se déplacent en masse, c’est l’exode, la fuite devant un ennemi, une menace, une bonne raison, quoi ! Alors que juillettistes et aoûtiens ne fuient que la médiocrité de leur existence.
Tout ça pour aller étaler leurs anatomies livides et bedonnantes sur des plages qui ne leur avaient rien fait .
L’humain en grappes est affligeant. Il peut encore avoir une certaine grandeur dramatique sous le feu des bombes, mais rassemblé sur une plage en slip, il est tout simplement grotesque.
Si encore, ces vacances le rendait gai, joyeux et désinvolte, mais, non, il part la peur au ventre, son pouvoir d’achat tout ratatiné par l’eau de mer lui file le bourdon, il a en perspective la fameuse rentrée et son terrible cortège.
Terrible cortège, dans un texte, c’est quand même drôlement bien, je trouve. Sarkozy, qui récupère tout, devrait essayer d’en coller entre ses borborygmes hallucinés, ça donnerait un peu de hauteur à ses gesticulations.
En plus, terrible cortège, ça fout la trouille, tu sens que les Allemands sont pas loin et que si tu ne veux pas finir au Panthéon, t’as intérêt à collaborer !
Je m’égare, mais Malraux, je ne le vois pas en maillot sur la plage de Palavas les Flots.
Par curiosité ethnologique, je fréquente un peu la plèbe et son terrible cortège, ( quand je vais acheter le pain et le journal essentiellement ! ), c’est important de rester en contact avec le pays réel.
Le pays réel a la rentrée triste. Il a du mou dans la corde à nœud, il est déçu parce que tout est trop cher et qu’il pleut.
Qu’il crève ! Comme on disait à l’époque d’Hara-Kiri , ( il vaut mieux un Harat qui rit qu’une écurie qui pleure ), il n’a que ce qu’il mérite, le pays réel.
Si le pain est trop cher, qu’il mange de la brioche !
Tant qu’il pourra acheter des écrans plasma à crédit, rien à attendre du pays réel qui est un con.
“ T’as bougé, toi, cet été ?”
Il a de ces questions, le pays réel ! Essentielles, primordiales : bouger. Transporter sa chair sur d’autres rivages et puis rentrer.
Ça dure combien de temps la rentrée ?
Tant qu’on voit Amélie Nothomb ?

mercredi 3 septembre 2008

Famille scissipare...

Y en a qui se séparent, y en a d’autres qui se rabibochent, ( qui n’est pas un rabbin allemand ! ), c’est la valse des étiquettes dans le cou des petits enfants aux patronymes à rallonge. La famille recomposée, c’est le modèle dominant de notre société de l’inconstance. “Ah, Constance, je file récupérer les ferrés de la reine et je suis à toi pour la vie !” ( D’Artagnan )
Ça fait des gens qui ont un truc en commun, ça fait aussi plus de voitures devant l’école le jour de la rentrée des classes !
Dans la famille scissipare, je voudrais la grand-mère...
Pioche !
Ségolène Royal a fait un bisou à François Holland, il paraît,( j’hésite toujours à mettre un E à Royal et à Holland ! ), le président des lapins de garennes est à peine divorced qu’il est déjà remaried, terminera-t-il son mandat sans être largued ?
Le maire de Paris sera-t-il le premier président noir de la république Française ?
Notre société évolue à toute vitesse, mais il reste François Bayrou.
Imperturbable, une sorte de Garry Cooper Béarnais qui regarderait impassible passer les trains qui sifflent trois fois.
Bayrou, c’est le petit train interlude de la télévision Française des années 70. Une interruption momentanée de l’image, un problème de faisceau, une panne d’émetteur, on peut mettre François Bayrou, c’est décoratif et apaisant.
François Bayrou, c’est un piéton sur le bord d’un circuit automobile, qui parle à des formules 1.
Il n’a aucune chance pour les élections, jamais les américains ne voteront pour un Béarnais blanc Modemocrate, mais il est sympathique et ça, en ce moment, c’est rafraîchissant.
Ça m’a fait plaisir de revoir sa bonne tête de looser Palois. Car la rentrée, c’est aussi ça, c’est le retour des refoulés. François Holland et François Bayrou ont d’un seul coup un truc à dire, ça sent bon le sous bois, les champignons, c’est l’automne qui revient, c’est reparti pour une année.
La croissance n’est pas au rendez-vous que lui avait fixé le chef de l’état c’est moi et l’on rencontre de plus en plus de déçu du Sarkozygoto. Ça devient difficile de causer avec ces gens là, quand ton regard pénètre dans un abîme, l’abîme aussi pénètre en toi, comme disait Friedrich !
J’ai eu l’occasion de discuter avec un déçu du mari de Carla Bruni, franchement, je préfère avoir mal aux dents.

mardi 2 septembre 2008

Comme un ouragan, la tempête en moi a tout emporté...

Est-ce que Stéphanie de Monaco vend quelques disques de plus à chaque bulletins d’alerte météo sur la Louisiane ?
Ça y est, c’est la rentrée ! La rentrée des typhons, des écoliers, la rentrée politique, la rentrée médiatique...
Le tout un peu raté, un brin poussif. Par exemple l’ouragan de velours sur la Nouvelle Orléans, ben c’est pas aussi terrible qu’on l’espérait sur TF1-France 2. Je veux dire qu’on le redoutait, bien sûr !
Il reste l’espoir que les digues cèdent à la pression médiatique pour que les équipes envoyées spéciales ne se soit pas mouillées pour un feu de paille.
Les grands fléaux de l’été : Les méduses, le Tricastin qui fuit, Soljenitsyne, les bébés sur les banquettes arrières des voitures des papas qui travaillent plus pour se payer des voitures plus grandes sur les banquettes arrières desquelles ils pourront oublier plus de bébés, les jeux olympiques des droits de l’homme de Neandertal, Raymond Domenech, Philippe Val versus Siné...Oublié tout ça, l’heure est à la reprise des vieilles chaussettes de la rentrée.

lundi 1 septembre 2008

Yeti l’été ?

Où c’est-y l’Ossétie ?
La géopolitique c’est quand même bien pour découvrir des pays qui n’existaient pas, qui n’existent pas ou qui n’existeront plus.
Si vous êtes un tout petit état têtu, faites donc installer un pipeline dans votre salon et demandez l’indépendance à Vladimir Poutine ou quelque chose comme ça, (mais je n’ai peut-être pas tout compris parce que je regardais la mer !)
Comme j’ai tout de même voulu faire le gars concerné par les problème du monde, j’ai acheté quelques journaux et puis l’autre jour, pris d’un coup de folie, j’ai allumé la télévision pour voir le 20 heures.
Je n’aime pas les voitures de course, j’ai donc choisi France 2 et son présentateur déguisé en PPDA, qui a plus l’air d’un scooter que d’une Ferrari.
Pas de chance, je devais être un peu à la bourre, j’ai raté l’Ossétie et les J.O et je suis tombé sur un reportage sur le Yeti.
Ça, c’est la grandeur du service public, toujours en prise directe avec le réel.
Bon, ça se passe aux Indes comme on disait à la belle époque des colonies et il y a un mec qui a vu le Yeti dans les bois en allant cueillir des champignons hallucinogènes. Promenons nous dans les bois, pendant que le Yeti n’y est pas...Chantent sans doute les petits Mowgli du coin, en respirant les effluves opiacés du pétard paternel.
J’ai l’air de me moquer, mais c’est peut-être vrai, cette histoire de grand singe, après tout, on a bien découvert récemment l’Ossétie et c’est plus facile de cacher un yeti qu’un pipeline.
Non, ce qui m’a amusé, c’est que le reportage montrait une tribu perdue dans la jungle, avec interview d’une indienne hilare qui fumait un gros pétard et avait vraiment l’air de se foutre de la gueule du reporter. Mouvements de caméra sur deux totems et trois cases, un éléphant et quelques villageois, (ou tribugeois), raides défoncés et roulez jeunesse, voilà un joli petit reportage d’été pour terminer sur une note légère le 20 heures de la fin du monde est pour bientôt, accrochez vous au pinceau, j’enlève l’échelle.
Malheureusement, pas d’image du Yeti, juste un spécialiste local qui montre trois poils dans un sachet en plastique, comme dans les séries américaines.
Et pourtant, quelques jours plus tard, qui je vois débarquer à Orly en provenance de Chine ?
Un grand singe blanc, ( il a perdu tout ses poils à cause du chlore ), déguisé en Tintin, ( ce qui est plutôt malin pour un singe ), avec un polo rose, immense, des épaules incroyables et un air néandertalien qui trahissait ses origines simiesques.
Il paraît que c’est un nageur Français et qu’il a gagné une médaille dorée dans une kermesse à Pékin, mais avec moi, ça ne prend pas, je sais bien que c’est le Yeti dont à propos duquel on nous a causé sur France 2, au 20 heures.