mercredi 3 septembre 2008

Famille scissipare...

Y en a qui se séparent, y en a d’autres qui se rabibochent, ( qui n’est pas un rabbin allemand ! ), c’est la valse des étiquettes dans le cou des petits enfants aux patronymes à rallonge. La famille recomposée, c’est le modèle dominant de notre société de l’inconstance. “Ah, Constance, je file récupérer les ferrés de la reine et je suis à toi pour la vie !” ( D’Artagnan )
Ça fait des gens qui ont un truc en commun, ça fait aussi plus de voitures devant l’école le jour de la rentrée des classes !
Dans la famille scissipare, je voudrais la grand-mère...
Pioche !
Ségolène Royal a fait un bisou à François Holland, il paraît,( j’hésite toujours à mettre un E à Royal et à Holland ! ), le président des lapins de garennes est à peine divorced qu’il est déjà remaried, terminera-t-il son mandat sans être largued ?
Le maire de Paris sera-t-il le premier président noir de la république Française ?
Notre société évolue à toute vitesse, mais il reste François Bayrou.
Imperturbable, une sorte de Garry Cooper Béarnais qui regarderait impassible passer les trains qui sifflent trois fois.
Bayrou, c’est le petit train interlude de la télévision Française des années 70. Une interruption momentanée de l’image, un problème de faisceau, une panne d’émetteur, on peut mettre François Bayrou, c’est décoratif et apaisant.
François Bayrou, c’est un piéton sur le bord d’un circuit automobile, qui parle à des formules 1.
Il n’a aucune chance pour les élections, jamais les américains ne voteront pour un Béarnais blanc Modemocrate, mais il est sympathique et ça, en ce moment, c’est rafraîchissant.
Ça m’a fait plaisir de revoir sa bonne tête de looser Palois. Car la rentrée, c’est aussi ça, c’est le retour des refoulés. François Holland et François Bayrou ont d’un seul coup un truc à dire, ça sent bon le sous bois, les champignons, c’est l’automne qui revient, c’est reparti pour une année.
La croissance n’est pas au rendez-vous que lui avait fixé le chef de l’état c’est moi et l’on rencontre de plus en plus de déçu du Sarkozygoto. Ça devient difficile de causer avec ces gens là, quand ton regard pénètre dans un abîme, l’abîme aussi pénètre en toi, comme disait Friedrich !
J’ai eu l’occasion de discuter avec un déçu du mari de Carla Bruni, franchement, je préfère avoir mal aux dents.

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