mardi 3 mars 2009

La fin du monde au petit déjeuner...

Les espèces en voie de disparition continuent-elles comme si de rien était à faire leurs courses au supermarché ?
Et les wouatures, se cachent-elles pour mourir ?
Moi qui suis pourtant drôlement intelligent, j’y comprends rien à cette crise mondiale.
Cette histoire des wouatures qui ne se vendent plus ce qui est une catastrophe, par exemple, et bien ça veut dire qu’on est obligé d’acheter des wouatures pour sauver l’économie mondiale ?
Mince, je ne savais pas.
Et si c’est l’industrie pharmaceutique qui va mal, il faut aussi que je tombe malade ?
J’avais plutôt envie d’une nouvelle guitare.
Je n’ai jamais, mais alors jamais, envie d’une wouature. C’est pour ça que je suis suspect hétérosexuelement parlant.
Un homme un vrai, ça doit causer bagnoles, un homme un vrai, ça aime les wouatures.
Ça boit de l’alcool aussi, sinon, t’es une lopette !
Tu bois pas, t’aime pas les wouatures : t’es une lopette.
Oui, et ben, c’est pas si grave, je ne vais pas me mettre à picoler et à conduire pour sauver de la crise les vignerons et les constructeurs de bagnoles, ( je sens que wouatures, ça commence à vous énerver !).
Et si c’était en train de changer ?
Si on commençait à s’en foutre des zautomobiles, les zhommes ?
On pourrait préférer les jolies robes, le maquillage, les fleurs et les romans de Margueritte Duras, ça nous ferait pas de mal.
Le pire, c’est que les nanas se sont mise à aimer aussi les voitures. Avant, elles conduisait des pots de yaourts et elles s’en foutaient,( faut pas déconner, monsieur roulait avec la grosse berline, elles avaient la deuxième boîte à roulette, pour faire les courses ).
Maintenant, elles roulent en “monospace” et elles sont aussi connes que les mecs, on arrête pas le progrès.
Tout ça pour que leurs niards hyperactifs aient la place de s’ébattrent.
La fin du monde, c’est un “monospace” bourré de petits cons à game-boy, conduit par une frénétique du téléphone portable.

Je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à me faire du souci pour l’industrie automobile. Je dois être un mauvais Français.
Mais je me fais du souci pour les femmes, ce serait dommage qu’elles se mettent à boire.

Vivement que tout s’arrête, qu’on puisse continuer.

2 commentaires:

captain bothari a dit…

très bonne analyse
très bien vu

mais peut on rire de la crise ??

Michel Loiseau a dit…

Oui ! On peut rire de la crise parce qu'elle n'est pas encore vraiment là. Rions tant que nous le pouvons !

Et puis, je lis je ne sais plus où que les femmes boivent de plus en plus... J'ignorais qu'elles conduisaient aussi de plus en plus de monospaces mais maintenant que j'y pense, c'est vrai qu'il me semble en avoir déjà vu pas mal, de ces femmes trentenaires au volant de ces engins avec un téléphone rivé à l'oreille.
Vous êtes un fin analyste de notre société doublé d'un observateur hors pair ! Bravo !