mercredi 16 septembre 2009

"Les pauvres ça pollue pas...

...ça fait des toutes petites crottes..."

William Shakespeare

( c'est dans "Songe d'une nuit d'été", mais évidemment, traduit en bon Français, ça rime moins bien, c'est comme les chansons dans "Le Seigneur des anneaux", qui sont vraiment à chier des toutes petites crottes, dans la version Française !)

Bon, ben voilà un billet qui commence avec un haut niveau culturel puisque ça parle de caca, ça me permet d'enchaîner tout de suite sur une précision pour le blog : On peut de nouveau laisser des commentaires mais maintenant, je vais les recevoir avant qu'ils soient publiés et pouvoir ainsi exercer une censure impitoyable à l'égard de tous les opposants à mon régime.
C'est carrément le pied, moi qui n'ai jamais trop aimé la démocratie, je suis aux anges.
Je ne peux que vous encourager à venir vous faire censurer sur mon blog, car :"en vérité je vous le dis, seuls les c¦urs purs seront admis" Lamartine Aubry
Bien entendu, c'est une mesure d'exception destinée exclusivement à bloquer les commentaires de l'Anonyme de la décharge qui a pris ce blog pour une annexe de la Kommandantur.

On causait de quoi ?
Ah, oui, les pauvres, Shakespeare, l'écologie, le caca...À part Shakespeare, on est pas loin du problème de l'amiante à Lannepax, mais dans un souci d'apaisement j'ai décidé de ne plus parler des péquenots analphabètes du coin.
Vous savez, ici c'est assez reculé, il y a encore des zones blanches sur la carte du Gers. Des territoires inexplorés où vivent des tribus aux coutumes étranges et pittoresques, comme par exemple, clouer les Parisiens sur la porte de la grange pour éloigner le mauvais ¦il...Je me méfie donc un peu, car dessinateur, c'est peut-être pire que Parisien et en plus, je viens de me souvenir que je suis né à la Malmaison, ( le chateau de Joséphine de Beauharnais, la meuf à Napoléon ! ).
Depuis que je suis tout petit, j'ai l'impression d'être en voyage d'étude sur une planète inconnue. Pas seulement à la campagne, en ville c'est encore pire. Je crains un peu que mon humour ne soit pas le meilleur vecteur d'intégration, pourtant, sur Mars mes bons mots font rire aux éclats les cailloux.
Si j'ai le temps, je raconterai peut-être le coin où j'habite et les gens qui y vivent, parce que c'est tout de même mieux que ce que cette histoire d'amiante donne comme image. La connerie, elle est bien représentée partout, mais il y a aussi d'autres aspects de la nature humaine, si on cherche bien.
À l'époque de William Shakespeare, ( de la fin d'avril 1564 jusqu'au 23 avril 1616 date à laquelle le grand poète mourrut en essayant stupidement de changer une ampoule dans son bain ), les pauvres faisaient de toutes petites crottes hyper écologiques car ils ne mangeaient que de la pitance (la pitance est un plat local du comté de Warwick qui a grosso modo le même goût que le brouet, mais en plus crèmeux).
Puis la pitance fut fabriquée par un gros clown Américain, les pauvres se mirent à chier sucré, à empester le cola et à recouvrir de gadgets en plastique leurs enfants et la planète.
Grâce à dieu, qui connait personnellement Roselyne Bachelot, la crise mondiale et l'épizootie de rhume des foins va bientôt régler une bonne fois pour toute le problème de la pauvreté, il suffit d'être patient.

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