mardi 21 février 2012

Le bruit de l'odeur



En relisant le post d’hier, ce qui m’arrive rarement, je me suis dis que tout ça est vraiment stupide.
Je veux dire s’intéresser à cet air du temps vicié et le commenter d’un air narquois vicié aussi, c’est sans intérêt et c’est bien une détestable habitude que j’ai contractée-là.
Dès qu’on a des outils rigolos entre les mains, on ne peut pas résister au plaisir de jouer avec. L’Homme, il est comme ça, et la Femme aussi un petit peu.
La Femme moins, parce qu’elle n’a pas que ça à foutre, elle a aussi la vaisselle à faire, s’occuper des mômes, faire la cuisine et le ménage… Donc, elle n’a pas le temps de clavioter ou d’inventer la bombe atomique.
Mais si, c’est encore comme ça dans plein de grottes du XXIe siècle, vous le savez bien et heureusement, c’est ce qui sauve la Femme de la décadence technologique.
Il y a une certaine grandeur qui n’est pas perceptible par tous les esthètes dans l’asservissement volontaire. Un ménage bien fait, c’est une installation d’art contemporain réussi, c’est du land-art domotique, c’est l’acte  gratuit parfait.
Vu comme ça, ça a de la gueule, non ?
Attention, je ne suis pas méprisant du tout, pas cette fois. Hier oui, mais pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, je ne suis qu’amour.
J’ai toujours aimé les taches les plus humbles. Creusez un trou, balayez une surface ( balayez une surface, ça fait art contemporain  ), ramassez pendant des heures les feuilles du platane, en faire un tas, puis les brûler…
Malheureusement, j’ai mon œuvre à créer, je ne peux pas consacrer tout mon temps à ces activités passionnantes.
Donc, hier j’ai relu mon papier numérique, ce qui m’arrive rarement et tout ça à cause d’un commentaire laissé sur le blog qui disait : « Quel mépris…Bravo ! Vous vous sentez mieux ? »
Donc, j’ai relu pour voir si j’étais vraiment très méprisant dans ce texte.
La réponse est oui.
Pas tellement plus que d’habitude, mais indubitablement, il y a une bonne dose de mépris dans cette insupportable bouillie.
Franchement, je ne sais pas comment vous faites pour lire ça, il faut vraiment que vous n’ayez pas de ménage à faire ou des trucs d’art conceptuel à conceptualiser pour perdre votre temps avec ce ramassis de poncifs bien pensant et donneur de leçons.

1 commentaire:

A.DAN a dit…

Ne t'en déplaise, j'ai tout mon temps ;) ... et la scatologie est un de mes vices ...

Sinon j'ai fait mien l'adage suivant: "je ne suis intolérant qu'avec les intolérants". Celui-ci s'applique surtout à ceux qui aiment les bottes cirées et les chemises brunes.