vendredi 10 février 2012

Miroir, mon beau miroir...


Peuple de France, chers amnésiques, travailleurs plus pour gagner plus, chers cobayes.
Vous allez participer à une expérience très intéressante, à l’échelle nationale. Objectif de l’expérimentation : jusqu’où peut-on vous prendre pour des cons deux fois.
Les résultats, au mois de mai, seront riches d’enseignements. Nous saurons enfin si vraiment, TOUT est possible.
Nous saurons si une majorité de Français, peut reprendre deux fois des nouilles, même si elles font vomir.
Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle.
C’est parti mon kiki ! Tout est de la faute des chômeurs, des assistés, des étrangers, des pédés, des fonctionnaires, de ceci, de cela et surtout, de l’autre.
Le programme du " président du pouvoir d’achat qui ira chercher la croissance où elle se trouve ", c’est une déclaration de guerre civile.
Haïssez vous mes frères, nous nous occupons du reste !
Moi qui suis assez âgé pour avoir vu les chars Russes défiler sur les champs Élysée en 1981, quand les bolcheviques sont arrivés au pouvoir et que les capitaux sont partis résister en Suisse, je suis terrorisé à l’idée que les rouges reviennent, vous pensez bien !
Ce serait une catastrophe, ça entraînerait une crise sans précédent, avec du chômage, des délocalisations, une baisse du pouvoir d’achat…Un peu comme après 5 petites années de nouilles pas fraîches, un peu comme le bilan très positif d’un quinquennat qui soulève le cœur.
Si ça marche deux fois, si vous recommencez à vous détester assez pour reprendre des nouilles, je ne vous le pardonnerais pas.
Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle. 

1 commentaire:

A.DAN a dit…

L'esprit de synthèse est devenu rare; la mémoire, on est nombreux à avoir oublié le mot lui même, par contre le miroir est un objet de plus en plus usité pour nous renvoyer l'image d'un gars qui SMS à sa chef de bureau pour savoir si l'image qu'il reçoit est la bonne. Dans ces conditions, tout le monde va gentiment danser la farandole dans les bois en tenant la main au nain et à sa blanche neige aphone ... A moins qu'on attende patiemment que tout ça se fasse, qu'on joue les Guillaume Tell en troquant l'arbalète pour un tromblon et qu'on tire dans le tas en visant la pomme.