mercredi 11 juin 2014

Rigolo comme un philosophe nihiliste

En ce moment, même si ça n'est pas ce que je devrais faire, je range tout.
J'ouvre les tiroirs, je déplie les vieilles chemises en carton pour voir ce qu'il y a dedans, j'archive, je classe, j'étiquette...
Je fais aussi le ménage dans les fichiers informatiques, je crée des blogs sur lesquels je vais ranger tout ça pour que ce soit plus simple à retrouver.
C'est super flippant, ça veut peut-être dire que la fin est proche.
Cette manie du rangement et le fait que j'étais en train de lire "La tentation d'exister" de Cioran, je me suis demandé si je ne filais pas un mauvais coton, genre la maturité qui vient à point à qui sait attendre...
Et puis, je suis tombé sur ce petit gribouillis oublié sur un coin de feuille qui m'a beaucoup fait rire.
Ce n'est pas que je sois particulièrement bon public avec moi même, c'est qu'il est tellement con qu'il en est devenu drôle, ( un peu comme Jean-François Copé ! )
Je ne sais pas de quand il date, c'est un tout petit crayonné de rien du tout, je l'ai agrandi et mis en couleurs et le voilà, magnifique, splendide, chapelle-sixtinien !
J'ai lu aussi "métaphysique de l'amour, métaphysique de la mort" de Schopenhauer, il me semble que ça a dû vaguement m'influencer pour ce dessin.


Aucun commentaire: